Introduction
Première partie La fiction de la traduction, « scène originaire » du genre romanesque
Chapitre premier Formes de la traduction médiévale
Translation et continuité historique
Les noms latins de la traduction
Influence de la culture et de l’éducation latines
Traduire au Moyen Âge
Diglossie et répartition des discours
Chapitre II Émergence du roman
De l’histoire au roman
De la traduction à l’invention
Chapitre III Traduction fictive et fiction romanesque
Typologie des traductions fictives
Hue de Rotelande : fiction de la traduction, subversion de la tradition
Traduction et subversion de la source
De la matière de Bretagne au livre du Graal
La naissance du topos
Conclusion
Chapitre IV De la Translatio à la Traductio ?
Révolution méthodologique ou innovation terminologique ?
Gianfranco Folena : la traduction comme changement de méthode
L’invention humaniste de la traduction philologique
Le style, c’est l’auteur ?
Chapitre V Configurations typographiques
Du manuscrit au livre imprimé
Le statut paradoxal du manuscrit
Deuxième partie « Vieux romans » et traductions nouvelles, l’héritage médiéval à la Renaissance
Chapitre VI Le roman de chevalerie espagnol
Chroniqueurs et enchanteurs
L’Amadís de Montalvo, entre Moyen-Âge et Renaissance
Songe en traduction
Chapitre VII Le roman de chevalerie en France, traduction réelle et originaux fictifs
Licence traductive et liberté romanesque
Traductions authentiques et originaux fictifs
Chapitre VIII Le roman de chevalerie : entre fable et histoire, arguments pour un genre ambivalent
Histoires fabuleuses
Les romans de chevaleries, vraies fausses histoires ?
Les moralistes érasmisants et la critique des romans de chevalerie
Le masque déformé de la chronique
Chapitre IX Fiction philologique, innovations romanesques
De la critique philologique à une nouvelle historiographie
Portrait d’un humaniste en homme du livre
Gargantua
D’un livre (presque sans) exemplaire : le Cymbalum mundi
Conclusion
Troisième partie Entre falsification historique et reconnaissance topique : l’affirmation de la fiction
Chapitre X Amyot et l’Histoire éthiopique : traduction philologique et fiction érudite
D’une fiction philologique
L’érudition contre le romanesque
Suspense et ordo artificialis
Chapitre XI Héritages d’Amyot : traduction érudite et fiction moderne
Barthélémy Aneau : l’invention romanesque du manuscrit lacunaire
Martin Fumée et le sérieux de la fiction
Réception ambiguë d’Alector et Du vray et parfait amour
Chapitre XII « Ceci n’est pas une traduction », ou comment définir le roman contre les falsifications historiques
Histoire et fiction : contexte culturel et énonciation romanesque
Histoire d’un nom d’historien
L’histoire, entre roman et falsification et d’une traduction fictive
Idéologie nationale et fondation religieuse
Échos des falsos cronicones dans l’œuvre cervantine
Chapitre XIII L’affirmation de la fiction
Visibilité d’un traducteur anonyme
Théorie cervantine de la traduction
La traduction, révélateur de la fiction
Du livre au manuscrit : un monde de papier
Conclusion
Conclusion
Bibliographie
Corpus
Moyen Âge
xvie -xviie siècles
Autres pseudo-traductions citées
Autres œuvres citées
Dictionnaires et bibliographies
Bibliographie secondaire
Index
Table des matières
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Travaux d’Humanisme et Renaissance
DCXI
La traduction fictive :
motifs d’un
topos
romanesque
LIBRAIRIE DROZ
11, rue Massot
GENÈVE
2020
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