I. « Practiques » du « malcontentement » (1584-1585)
« JOUER AU MALCONTENT » DEVANT LE ROI « PRACTIQUES » DE L’ALARME ET DE LA DÉFIANCE DES PRINCES CATHOLIQUES AU PRINTEMPS 1584
1. Méfiances guisardes autour de « verisimilitudes » menaçantes : un roi « practiquant » secrètement à Paris avec des hérétiques (février 1584)
2. Défiances royales devant le soutien guisard aux prétentions du cardinal de Bourbon
3. Le théâtre d’une « partialité » entre les Guises et le cardinal de Bourbon : aspects et contraintes d’une « bravade »
L’ÉCHO LOINTAIN DES MÉCONTENTEMENTS ET DES « PRACTIQUES » (AUTOMNE 1584)
1. Les « bruits » d’une absence : le duc de Guise en quête de soutiens et de moyens
2. Les préventions royales des « mauvaises practiques » nobiliaires
3. Les atermoiements d’un mécontentement : incertitudes guisardes sur les intentions du roi envers le roi de Navarre
ENJEUX ET « PRACTIQUES » DU DÉVOILEMENT
1. La politique des « masques » : les faux-semblants d’une concorde (carnaval-12 mars 1585)
2. « La levée des masques » (13 mars-21 mars 1585)
3. « Jouer le jeu à descouvert » (fin mars-début avril 1585)
II. « Practiques » de la négociation : entrevues et conférences entre Catherine de Médicis et les princes de la Ligue (printemps 1585)
DÉMASQUER LES INTENTIONS DES PRINCES CATHOLIQUES : « TIRER.. LES CAUSES POUR LESQUELLES ILS SE SONT LICENCIEZ A FAIRE UNG SI GRAND MAL… »
1. Un voyage très hasardeux en terre hostile : une province champenoise pratiquée et « farcye de gens extraordinaires qui ne promettent rien de bon »
2. Contraindre le duc de Guise à la négociation
3. L’abouchement du duc de Guise et de Catherine de Médicis du 9 avril 1585 : une journée de faux-semblants
4. Nouvelles « practiques » autour d’une maladie pathétique (10 avril-28 avril 1585)
5. Les stratégies de l’absence des princes ligueurs (10-28 avril 1585)
SEMER LA DISCORDE ENTRE LES PRINCES : « VOULDROIS QU’ILS FUSSENT TELLEMENT DIVISÉS QUE NOUS PUISSIONS LES SEPARER… »
1. Ruses et feintes protocolaires : Epernay, le 29 et 30 avril 1585
2. De l’usage de la considération comme un artifice : Jalons, le 7 mai 1585
3. Fâcher les princes catholiques entre eux par l’artifice du secret : Epernay, 28 mai-1er juin et 6-7 juin 1585
STRATÉGIES ROYALES AUTOUR D’UNE CONCORDE CONCESSIONS POUR UNE DÉSUNION
1. « Attacher » les princes à une longue négociation (29 avril-1er juin)
2. Stratégies royales autour des places de sûreté
3. De l’ostentation de la force dans le jeu de la négociation politique : « Le baston porte paix »
ÉTAT DE LA NÉGOCIATION DES ARTICLES SECRETS RELATIFS AU « PARTICULIER » DES PRINCES DE LA LIGUE (MAI-JUIN 1585)
III. La rhétorique des visages : des mines larmoyantes dans le jeu politique (1585)
JOUER LE MASQUE DES LARMES : UN ARTIFICE DU « VISAIGE » ET DE LA VOIX
1. Le spectacle d’un visage
2. Feindre pour dissimuler
ÉLÉMENTS POUR UNE CULTURE ROYALE DE LA RHÉTORIQUE SOUS HENRI III
1. Spéculations monarchiques autour du pouvoir de la voix
2. L’interprétation et la signification des larmes selon les théoriciens de la rhétorique : une arme de la persuasion rhétorique en relation avec le contenu de la harangue
L’ÉPIPHANIE D’UN « MYSTERE » : LES PLEURS CHRISTIQUES DU ROI AU PARLEMENT DEVANT LES PRINCES DE LA LIGUE, LE 18 JUILLET 1585
1. Un simple artifice de rhétorique ?
2. Les larmes de majesté
IV. Le duc de Nevers dans le labyrinthe de la justification : stratégies et mots de la « practique » (1585-1586)
LE DUC DE NEVERS MIS DANS UNE « GRANDE POYNE » : LE LABYRINTHE DE LA JUSTIFICATION
1. Les « bons offices » d’une « si bone advocate »
2. La grande audience royale du 14 novembre 1585
3. « Practiques » de l’attente
« LABOR INTUS » : LE DUC DE NEVERS ASTREINT A UNE PÉNITENCE INTÉRIEURE
1. Désespérance du duc de Nevers devant une justification sans issue
2. Tentations de la fuite ?
3. Le duc Nevers : un innocent dans un royaume de pénitents
LABYRINTHOI* : RAISONNEMENTS COMPLEXES ET TORTUEUX AUTOUR DUNE JUSTIFICATION ÉPISTOLAIRE
1. Le duc de Nevers astreint à un nouveau travail d’écriture
2. Avis divergents sur la bonne lettre de justification
3. Les faux-semblants d’une « declaration »
4. Un « mot à mob) imparable ?
5. Manipulations, diversions et manœuvres dilatoires de la reine mère
6. Les recherches d’une voie de conciliation
7. Epilogue : les « preuves » d’une réconciliation ?
V. Les symptômes de la temporisation. Langages et significations des maladies d’un grand : Louis de Gonzague, duc de Nevers (1585-1588)
IMAGINAIRES AUTOUR DES « INDISPOSITIONS » DU DUC DE NEVERS
1. Louis de Gonzague : un grand au corps débile et malade
2. Les troubles des Barricades et la villégiature curative de Saint-Eloi (1588)
« FAIRE PAROISTRE » LA MALADIE LES FONDEMENTS RHÉTORIQUES D’UNE ILLUSION THÉÂTRALE
1. Les leçons de l’expérience : un duc de Nevers toujours plus méticuleux et prudent dans le choix de ses mots
2. Diplomatie de la maladie ou maladie diplomatique ?
LANGAGES DES APPARENCES ET SÉMIOLOGIE DU CORPS MALADE
1. Une revue d’affections « convenable »
2. Le théâtre d’une maladie pénitentielle ?
LES ENJEUX DE LA PATIENCE ET LE JEU DU PATIENT
1. Don d’un « cueur ouvert » et contre-don
2. Une attente calculée de gratifications
3. Une « guérison » trop longue ?
IV. La « commedie » d’Auxonne (printemps 1585-été 1586)
La Bourgogne orientale à la fin du règne de Henri III
« PRACTIQUES » POUR LE GOUVERNEMENT D’AUXONNE, « L’UNE DES CLEFS DU ROYAUME » (AVRIL-NOVEMBRE 1585)
1. Les duplicités du vicomte de Tavanes : un gentilhomme sachant « si bien joüer son personnage »
2. Les « practiques » des principaux habitants d’Auxonne contre l’autorité du vicomte de Tavanes (été-automne 1585)
STRATÉGIES DE LA CONVOITISE : LANGAGES AMBIVALENTS ET DUPLICITÉS POUR LE GAIN D’UNE BONNE PLACE (NOVEMBRE-JANVIER 1586)
1. La stratégie de défense de Monsieur le Vicomte ou la recherche de puissants et influents soutiens
2. Les germes d’une nouvelle discorde entre les Guises et le roi ?
3. Les « longueurs et remises » du sieur de Pluvault et des Auxonnais
4. Les ruses d’un habile « practiqueur » : Joachim de Rochefort, sieur de Pluvault
5. Le sieur de Pluvault, un gentilhomme « practiqué »
GUERRE DES APPARENCES ET APPARENCES DE LA GUERREAUTOUR D’AUXONNE (FÉVRIER-AOÛT 1586)
1. Les Guises rappelés bruyamment à leurs devoirs de patrons et de protecteurs
2. La comédie des intentions manifestes (Paris, février-mai 1586)
3. Commissions royales pour un siège impossible ?
4. La composition de Tillenay (15 août 1586) : un compromis des apparences ?
VII. Le paradoxe de la « caresse ». Apparences et « practiques » de la bienveillance royale de l’Edit d’Union à l’exécution du duc de Guise (1588)
DE L’AMBIGUITÉ DE LA « CARESSE » : APPARENCE OU FAUX-SEMBLANT DE L’AMITIÉ ?
1. De la « caresse » comme flatterie : un danger sournois menaçant le gouvernement du Prince
2. La « caresse » du flatteur : un artifice difficile à démasquer
3. La société politique du XVIe siècle, un monde de « caresses » ?
LES « EFFETS » D’UNE CARESSE SOUVERAINE : DES RELATIONS HARMONIEUSES ENTRE LE ROI ET LE DUC DE GUISE A CHARTRES (AOÛT 1588)
1. Une « réconciliation » publique très attendue
2. Incertitudes et spéculations autour des « caresses » royales manifestées lors de la réconciliation du 1er août 1588
3. Le don d’un « raion » de Majesté : des apparences confirmées d’une nouvelle faveur royale
4. Des pièges et obligations d’une amitié caressante
CARESSES ET CONTENANCES PERSUASIVES DU ROI PENDANT LES ÉTATS GÉNÉRAUX DE BLOIS
1. Les Etats généraux de Blois, un monde de paroles à maîtriser ?
2. Du spectacle persuasif de la douceur et de la caresse : les « benignes » audiences du roi offertes aux députés pendant les Etats généraux
3. Les douces dissuasions du roi contre une « charge des impost » le menant « à la ruine de sa maison et de son état »
« CARESSES » ET « BON VISAGE » : DES ARTIFICES MASQUANT LE COMPLOT DU ROI
1. Aux sources du « coup de majesté » du 23 décembre, un échec de la douce persuasion ?
2. Des conditions favorables à la prompte exécution de la décision
3. Un complot dissimulé sous un « bon visage » et des « doulces et gratieuses responces »
Conclusion
Pièces justificatives
Harangue militaire du duc de Guise, à Châlons-en-Champagne (26 mars 1585)
« Discours du roi au Parlement de Paris le 18e de juillet 1585 », de la main de Villeroy, secrétaire d’Etat du roi Henri III
Relation de la harangue du roi lors de la séance royale au Parlement de Paris, le 18 juillet 1585, par Laurent Bouchel, avocat au Parlement de Paris
Relation de l’audience royale du 14 novembre 1585 par le sieur de Cavriana,négociateur du duc de Nevers à la cour
Propos échangés entre le sieur de Cavriana et le duc d’Epernon dans la salle de ce dernier au Couvre, le 16 novembre 1585
Bibliographie
I – SOURCES
[I-1] SOURCES MANUSCRITES
[I-2] SOURCES IMPRIMÉES
II – ÉTUDES
Index
PRÉSENTATION
Table des matières
≡
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Pour citer ce chapitre :
Le Person, Xavier.
Chap. « Page de titre () » in «Practiques» et «practiqueurs». la vie politique à la fin du règne de Henri III (1584-1589).
Ed. Denis Crouzet.
Genève: Librairie Droz, 2002
9782600008204
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Travaux d'Humanisme et Renaissance
CCCLXXX
Xavier Le Person
« Practiques » et « Practiqueurs »
La vie politique à la fin du règne de Henri III (1584-1589)
Préface de Denis
Crouzet
LIBRAIRIE DROZ
S.A.
11, rue Massot
GENÈVE
Ce livre a obtenu la Bourse E.V. Telle pour l’Etude de la
Renaissance (2002)
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