• Dédicace
    • REMERCIEMENTS
    • INTRODUCTION
    • PREMIÈRE PARTIE ANTINOMIES DE LOIS
      • I. CASUS ET ANTINOMIES DES LOIS
        • A) LE « CAS PERPLEXE », NAISSANCE D’UNE NOTION DE DROIT
        • B) UNE « DÉCOUVERTE » THÉORIQUE A INSCRIRE DANS LA CRITIQUE DES PANDECTES
      • II. MÉTHODES DE RÉSOLUTION
        • A) L’INTERPRÉTATION DE LA « MENS LEGIS »
        • B) L’OPINION COMMUNE
        • C) DES PRÉCEPTES PRÉFÉRENTIELS
        • D) NE PAS SE DÉCIDER. REMETTRE AUX CALENDES GRECQUES
        • E) LE JUGEMENT A « TROIS BEAUX DEZ »
        • F) LE RECOURS A LA « FICTION »
        • G) LE JUGEMENT PAR « ROYAL OFFICE »
        • H) UN CAS PERPLEXE « MIRACULEUX », L’AFFAIRE MARTIN GUERRE
    • DEUXIÈME PARTIE CONFLITS INTÉRIEURS
      • I. PERPLEXITÉS DE L’ICI BAS LE TEMPS DU « DISCORD »
        • A) LA TRADITION AUGUSTINIENNE. L’HOMME DÉCHU
        • B) LA TRADITION PAULINIENNE. L’HOMME PERPLEXE ET LES DEUX LOIS
        • C) LA TRADITION GRÉGORIENNE. LA PERPLEXITÉ DÉMONIAQUE
        • D) UNE PERPLEXITÉ PARTICULIÈRE : L’EXCÈS D’AMOUR DE DIEU
      • II. LA CONSCIENCE
        • A) CRISE DES CONSCIENCES
        • B) LA CONSCIENCE, TÉMOIN DE DIEU OU INSTANCE MORALE SUSPECTE ?
        • C. PERPLEXITÉ ET SERMENT. LE PARADIGME DE JEPHTÉ
        • D) OBÉIR AU PRINCE, OBÉIR A DIEU
        • E) CAS DE CONSCIENCE (1530-1630)
    • TROISIÈME PARTIE RABELAIS, DE LA PERPLEXITÉ AU « THÉLÉMA »
      • I. LE TEMPS AMBIGUÏTÉS
        • A) LES CONTRADICTIONS A L’ŒUVRE
        • B) DU VIN DE MESSE AU VIN DE BEAUNE, PERPLEXITÉ HERMÉNEUTIQUE
        • C) BACBUC ENCORE. LA BOUTEILLE ET LA PERPLEXITÉ
      • II. SORTIES DE LA PERPLEXITÉ : « ME VOILA HORS DE LA PERPLEXITÉ »
        • A) PERPLEXITÉS OCCASIONNELLES : LES DEUX VOIES
        • B) PERPLEXITÉ ESSENTIELLE : L’HORIZON DE THÉLÈME
    • CONCLUSION
    • BIBLIOGRAPHIE
      • BIBLIOGRAPHIE PRIMAIRE
      • BIBLIOGRAPHIE SECONDAIRE
    • Index des auteurs
    • Table des matières
La Notion de perplexité à la Renaissance
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Pour citer ce chapitre :

Geonget, Stéphan.
Chap. « Page de titre () » in La Notion de perplexité à la Renaissance.
Genève: Librairie Droz, 2006
9782600010177

Pour citer un extrait :

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Travaux d'Humanisme et Renaissance
CDXII
Stéphan Geonget
La Notion de perplexité à la Renaissance
LIBRAIRIE DROZ
11, rue Massot
GENÈVE
2006
Copyright (2006) by Librairie Droz S.A., 11, rue Massot, Genève.
Version numérique : Copyright 2016 by Librairie Droz S.A., 11, rue Massot, Genève.
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Le Tiers Livre que Rabelais publie en 1546 est sans doute le premier ouvrage à traiter strictement de la notion de perplexité. Serai-je cocu ? Cette question cocasse fournit la matière de la première véritable mise en scène littéraire de la notion. Elle recueille les fruits d'un héritage savant, tant juridique que théologique. Pour les juristes, le terme de perplexitas désigne la situation particulièrement délicate où deux lois s'opposent l'une à l'autre, sans espoir de conciliation. Cette inacceptable antinomie réclame des méthodes de résolution originales (renvoi sine die, recours au hasard, mise en place d'une fictio legis, etc.) qui trouvent un écho direct chez des auteurs comme Rabelais et Montaigne. Pour les théologiens, le terme désigne prioritairement le conflit de la loi de l'Église et de la loi de la conscience. A priori impensable dans un monde où Dieu dit la même chose à son Église et à la conscience de chacun, la situation ne survient que par la faute du fidèle qui s'est mis lui-même dans la situation terrible d'inevitabilitas peccandi. Ce double éclairage permet de réévaluer l'histoire de Panurge. De la perplexité initiale du héros à sa résolution - problématique - dans le Cinquième Livre s'ébauche l'esquisse d'un cheminement « thélémique ». L'aventure de Panurge devient alors la métaphore de cet autre chemin retracé par différents textes contemporains, qui mène de la perplexité terrestre à la Jérusalem céleste, autre abbaye de Thélème.
The notion of perplexity plays a central part in Rabelais’s Tiers Livre. The question ‘Am I to be a cuckold?’ introduces the first truly literary staging of the notion, drawing from both the legal concept of perplexitas, which denotes the awkward situation arising from two mutually exclusive laws, and the theological use of the word, which relates primarily to the conflict between canon law and personal conscience. From Panurge’s initial perplexity to the (questionable) solution found in the Cinquième Livre, it is perhaps possible to read a metaphoric progress from terrestrial perplexity to the celestial Jerusalem.

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