A TRESILLUSTRE PRINCE ET REVERENDISSIME MON SEIGNEUR ODET, Cardinal de Chastillon.
PROLOGUE DE L’AUTHEUR M. François Rabelais pour le quatrieme livre des faicts H, I : faictz et dicts heroïques de Pantagruel. AUX LECTEURS BENEVOLES
Comment Pantagruel monta sus mer A, B, C : sur mer. pour visiter l’oracle de la dive A, B, C : dive bouteille Bacbuc. Chapitre premier.
Comment Pantagruel, en l’isle de Medamothi, achapta H : hapta plusieurs belles choses. Chapitre II
Comment Pantagruel repceut letres H : receupt ; I : receut — G, I : lettres de son pere Gargantua , et de l’estrange I : etrange maniere de sçavoir nouvelles bien soubdain des pays estrangiers et loingtains. Chapitre III.
Comment Pantagruel escript à son pere Gargantua , et luy envoye plusieurs belles et rares choses. Chapitre IIII.
Comment Pantagruel rencontra une nauf I : Comme Pantagruel — A, B, C : rencontra une navire de voyagers retournans du pays Lanternois. Chapitre V.
Comment , le debat appaisé , Panurge marchande avecques I : avecque Dindenault un de ses moutons. Chapitre VI.
Continuation du marché entre Panurge et Dindenault. Chapitre VII.
Comment Panurge feist en mer noyer le marchant et les moutons. Chapitre VIII.
Comment A, C, I : Comme Pantagruel arriva en l’isle Ennasin et des estranges alliances du pays. Chapitre IX.
Comment Pantagruel descendit en l’isle de Cheli Sainéan, II, 444, interprète : hébr. scheli : « paix », ou mieux : « repos, tranquillité » ; M. Dupont-Sommer nous a proposé l’hébr. ṣalî, état construit ṣelî : « roti » (viande rôtie), qui s’accorderait mieux avec le contexte ; la forme normale serait ṣalî, non selî, et le signe actuellement transcrit ṣ l’est plus fréquemment par s - dans les transcriptions anciennes. Mais r. peut n’y avoir pas regardé de si près ! Il faut noter par ailleurs que Chelius, génitif Cheli, est le nom latin de Geiger : « violon » — dont chelius formé sur le lat. chely s, grec χέλυς : « lyre », est la traduction — ; ce Geiger est l’un des agents de la politique royale et des Du Bellay en Allemagne, cf. Zeller, Réunion, I, p. 76, 85, 107. 370, mais, s’il y a là quelque allusion à ce personnage, elle nous échappe (M.). A, B, C : Chely en laquelle regnoit le Roy sainct Panigon Sainéan, II, 464, voit dans ce nom le prov. panigon, « petit pain », mais on ignore d’où il a tiré ce mot inconnu à Mistral et à Lévy. Il faut y voir l’italien panicone : « gros mangeur » (Oudin, Recherches italiennes et françaises, 1655) ; le « royaume panigonnois » a désigne, notamment à Lyon, au xvie siècle, le pays de Cocagne, cf. A. Huon, Le roy sainct Panigon dans l’imagerie populaire du xvie siècle et R. Marichal, L’attitude de Rabelais devant le néoplatonisme et l’italianisme, dans François Rabelais, Travaux d’Hum. et Renaissance, VII, 1953, p. 210 sq. et 199 sq., cf. Introduction, ch. ii. (M.).. Chapitre X.
Pourquoy les moines sont voluntiers en cuisine. Chapitre xi
Comment Pantagruel passa Procuration Donner procuration, locution juridique usuelle (Cotgrave). A, B, C : Comment nous passasmes et de l’estrange maniere de vivre entre les Chicquanous Chicaneurs, employé déjà au sens de huissier dans les Cent Nouvelles (Godefroy, Dict., IX, 78). Le terme est usuel, et, de soi, péjoratif : Du Fail, Eutrapel (éd. Courbet, I, p. 170) raconte que « le chiquanoux d’Aurillé » fit condamner par le prévôt d’Angers « ceux qui l’appeloient Chiquanours ». La chute de l’r dans chicaneus est normale, cf. Thurot, II, 165 et Rousselot, Revue de Phonétique, 1911, p. 176 sq. La prononciation ou pour eu est propre à l’Ouest (Cotentin, Bretagne, Touraine, Vendée) et à l’Est (partie de la Lorraine, Franche-Comté, Côte d’Or), cf. Atlas linguist., 249, 333, 542, 907, 915, 1009, 1115, 1120, 1412. (M.) A, B, C : Chicquanoux. Chapitre XII.
Comment, à l’exemple de maistre François Villon, le seigneur de Basché loue ses gens. Chapitre XIII.
Continuation des Chiquanous daubbez en la maison de Basche. Chapitre XIIII.
Comment par Chiquanous sont renouvelées I : renouvellées les antiques coustumes des fiansailles. Chapitre XV.
Comment par frere Jan est faict essay du naturel des Chicquanous. Chapitre XVI.
Comment Pantagruel passa les isles de Thohu et Bohu « Tohu et Bohu, hebrieu : deserte et non cultivée », Br. Déclar. C’est le tohou oubohou : « chaos » de la Genèse, I, 2. L’expression moderne ne vient pas de R. ; elle date de 1823. R. semble faire allusion, à la fin de ce chapitre, cf. n. 61, aux combats qui se sont déroulés dans la « terre d’Oye » qui « est marescageuse et fertile en herbages » (Martin du Bellay, Mémoires, éd. Bourrilly, IV, p. 316) ; est-ce cela qui lui a dicté le choix de Tohu-Bohu, avec, de surcroît, jeu de mot sur Bohu et boue ? (M.) B : les isses — A, B, C, I : Tohu , et de l’estrange mort de Bringuenarilles, avalleur A, B, C, G : avaleur de moulins à vent Bringuenarilles est emprunté à Panurge, disciple de Pantagruel, avec les prouesses du merveilleux Bringuenarilles, publié en 1538. Au chapitre viii, le géant Bringuenarilles avale un moulin à vent avec le meunier et son chien, parce que le chien par ses aboiements l’empêchait de dormir. Le moulin continue à moudre dans son estomac, mais, quand il n’eut plus de blé, le feu se prit aux meules et « brusla ledit moulin dedans le ventre dudit Bringuenarilles, parquoy il tumba en fievre continue, tant à cause du feu que du claquet d’icelluy moulin. Il mourust le jour mesme qu’il trespassa. » (M.). Chapitre XVII.
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Le Quart livreChapitres I-XVII. Œuvres d…
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Pour citer ce chapitre :
Rabelais, François.
Chap. « Page de titre () » in Le Quart livreChapitres I-XVII. Œuvres de François Rabelais. T. VI.
Ed. Verdun-Léon Saulnier et al..
Genève: Librairie Droz, 1955
9782600032131
Pour citer un extrait :
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